Notre projet
d'association ESPERANÇA DE
VIDA est formée par un groupe
d'anciens et jeunes pêcheurs de Boavista désireux de s'entraider, car comme tout le monde le sait l'ile est tombée dans les
mains des investisseurs immobiliers et touristiques
étrangers.
Nous
n'avons rien contre la venue des investisseurs et capitaux étrangers,
bien au contraire. Ce développement touristique devait servir aux
intérêts de la population de l'ile. Mais bien sur la plus part de ces
projets sont exonérés d'impôts communaux et autres sur les revenus
pendant de longues années. Les projets sont également exonérés des
droits de douanes sur les marchandises de construction importées, ainsi que les
matières premières ultérieurs indispensables à leur fonctionnement commercial.
Conclusion, pas de retombés
financière au niveau des impôts locaux, pour financer les écoles, les centres de santé pour la population et tant
d'autres petites infrastructures. La cambre se limitant à vendre toute les
terrains qu'elle peux pour l'entretien routier, le paiement des salaire des
fonctionnaires, et tant d'autres petites choses.
Ce qui est donc intolérable, c'est
le manque de retombées économiques directes sur la population
locale.
D'abord la plus part des ouvriers
travaillant sur ces projets ne sont pas capverdien, car selon les directeurs de
chantier notre main d'œuvre est cher, souvent incompétente et pas fiable.(selon
eux).
Un ouvrier qualifié Cv coute sur
chantier 30/ 50 conte/mois + 23 % inps. Alors qu'un clandestin ou non, lui se contentera de la moitié.
8 a 10 heures de travail et ne peux
protester sous peine de perdre son emploi. Ensuite le personnel CV employé
dans les villages touristiques ou dans les services touristiques est payé 15/20
conte par mois pour
Le personnel non Cv reçois le même
salaire mais pour des journées de 15 à 18 h de travail, mais est nourri et logé
sur place.
Pour leur gestion commerciale,
la plupart des villages et hôtels
emploient les services de main d'œuvre non nationale. Et cela
sous les prétextes les plus divers. Le principale selon nos informations
étant que nos jeunes manquent de
formation prof et du manque de connaissance des langues. etc. Alors beaucoup de nos jeunes qui
malgré tout travaillent dans ces conditions sont désireux de trouver d'autres
solutions pour avoir une vie convenable sans encore chercher à partir ailleurs.
Je ne suis pas syndicaliste, ni
autre chose. Alors pour faire front à cette situation, il ne reste qu'à
nous mobiliser nous les anciens sur tous les fronts et pourquoi pas tenter d'
offrir au marché du tourisme, une approche différente de notre ile. En offrant un tourisme ''équitable,
alternatif ou écologique''. Pour moi ces adjectifs qualificatifs ressembles
plus à des slogans publicitaires,
car il ne s'agit pas de vendre quoi
que ce soit, mais de faire vivre
décemment une petite partie de la e sociale la plus défavoriser de
Boavista.( C'est ce que nous voudrions, mais est ce possible ?) Exemple type, aider des mamans
célibataires en difficultés, ou encore des jeunes de 18 /20 ans sans travail
sinon celui d'hommes ou bonnes à tout faire à 3-400 scud per dia, pour leurs
empêcher une dérive vers d'autres enfers. Pouvoir leurs offrir un travail digne
permettant de faire face aux nécessités de la vie quotidienne. Car dans les
conditions actuelles, où est leurs
avenirs ? Vous connaissez le
cout de la vie de BV. ? c'est le plus haut de toutes les iles.
Sachant pertinemment que nous ne pourrons jamais faire
concurrence à ces groupes hoteliers et immobiliers, et ce n'est pas notre but,
nous allons faire une expérience en offrant dès cette été une quinzaine de
chambres d'hôte que nous
sommes en train de préparer. Si l'expérience est positive nous pourrions pour la fin de l'année, avoir
30 chambres répartis sur 3 villages.